CELI ou REER, lequel choisir?

CELI ou REER, lequel choisir?

Un REER, c’est quoi?

Un REER est un régime enregistré d’épargne-retraite. C’est un programme canadien qui permet de reporter l’impôt sur le revenu jusqu’à l’âge de la retraite. Le REER est une parfaite illustration de la magie de l’intérêt composé, lorsque les cotisations commencent à un très jeune âge.

En plus d’économiser pour la retraite, le REER est un bon outil pour réduire l’impôt sur le revenu. Il est également possible d’emprunter dans son REER pour acheter sa première maison ou financer un retour aux études.

La contribution maximale est de 18% du revenu de l’année précédente, avec un plafond de 26 230 $ pour 2018. Si l’on n’a pas tout cotisé, pas de problème! La balance non cotisée peut être reportée à l’année suivante.

Durant les soixante premiers jours de l’année, il est possible  d’apporter des contributions supplémentaires pour l’année précédente, si le plafond de contribution n’est pas atteint. Le délai de cotisation pour cette année est donc le 1er mars.

Un CELI, c’est quoi?

Un CELI est un compte d’épargne libre d’impôt. Dans ce compte, il n’y a aucun impôt sur les retraits ou les intérêts perçus sur son investissement. La cotisation maximale pour 2019 est de 6 000 $, mais il est possible de reporter tout montant non contribué lors des années précédentes.

Par exemple, le CELI est en vigueur depuis 2009. Pour une personne qui n’a jamais cotisé, il est alors possible de contribuer 57 500 $, en plus des 6 000 $ pour 2019, pour un maximum de 63 500 $.

Un CELI est idéal pour des projets de rénovations ou un grand voyage, car le montant peut être retiré en tout temps sans pénalités. On peut utiliser le CELI comme épargne supplémentaire si l’on a effectué la cotisation maximale au REER pour l’année. Ou tout simplement, on peut utiliser le CELI comme un fonds d’urgence.

Avantages et désavantages

Un REER est un excellent investissement pour la retraite lorsque les cotisations commencent à un très jeune âge, par exemple 18 ans. Le problème est qu’on encourt de fortes pénalités pour des retraits autres que pour ce qui est autorisé avant la retraite. De plus, on ne peut plus cotiser dans son REER après l’âge de 71 ans.

Dans le cas du CELI, il suffit d’avoir au moins 18 ans pour cotiser. Ainsi, il est possible de contribuer dans un CELI après l’âge maximal de contribution dans le REER. Toutefois, il faut éviter de dépasser la contribution maximale de l’année (6 000 $ en 2019). Dans ce cas, l’Agence du Revenu du Canada impose une pénalité représentant 1 % de l’excédent pour chaque mois de surplus de cotisation.

Lequel choisir?

Personnellement, je crois que le REER et le CELI représentent deux bons types d’investissement. Même si son emploi a un excellent fond de retraite, un REER peut constituer une forme d’épargne forcée qui apporte un petit extra à la retraite.

Dans le cas du CELI, je crois que son potentiel est sous-estimé. Par exemple, beaucoup de gens associent un CELI à seulement un compte d’épargne. Pourtant, il est possible d’ouvrir plusieurs comptes CELI, dont un compte de courtage CELI. Pourvu que le total des placements ne dépasse pas la contribution maximale. Dans un compte de courtage CELI, il est possible d’acheter des actions cotées en bourse. L’investisseur avisé achètera surtout des titres avec des dividendes. Un sujet pour un autre article.

Déclaration

Ces écrits ne constituent pas en soi des conseils d’investissement. Il est avisé de consulter un conseiller financier ou de s’informer d’avantage avant d’investir.